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13.07.89 – 24.09.89

Pas à côté pas n'importe où 4

Avec: Martine Aballéa, Absalon, Stephen Antonakos, John M Armleder, Michel Aubry, Robert Barry, Ben, Jean-pierre Bertrand, Olivier Blanckart, Stanley Brouwn, Pascal Convert, Michael Corris, Luc Deleu, Braco Dimitrijević, Peter Downsbrough, Hubert Duprat, Bernard Frize, Jochen Gerz, Dan Graham, Bertrand Lavier, Ange Leccia, Éric Maillet, Maria Nordman, Haralampi Oroschakoff, Giulio Paolini, Claude Rutault, Fred Sandback, Sarkis, Jean-César Suchorski, Niele Toroni, Felice Varini, Michel Verjux, Jean-Luc Vilmouth, Gilles Mahé, Daniel Buren, Gérard Traquandi, Jacques Vieille

Commissariat : Christian Besson, Christian Bernard

Résumons : en juillet 1988 débutait le projet Sous le soleil, exposition évolutive s’étalant sur une période de deux ans et demi (1988-1990) et exploitant sans réserve tous les espaces de la Villa Arson.

Comme cette manifestation se fondait sur le renouvellement périodique des invitations d’artistes, l’espace se remplit petit à petit d’un nombre grandissant d’installations : ce furent Sous le soleil exactement en janvier 1989 et Exactement pas à côté en avril 1989.

De cette invasion, l’espace conserve un nombre important de pièces, avec lesquelles il continue de dialoguer ; il rend les autres à leur autonomie d’objets d’art dans ce lieu a contrario de l’exposition qu’est le « musée » de la manifestation.

C’est ainsi que l’on peut voir, toujours en place, inchangés depuis parfois presque un an :

– le jardin de Martine Aballéa qui fleurit sur les terrasses et « prendra soin de lui-même » ;

– « l’univers » d’Absalon qui a disposé du stock de matériel désaffecté entreposé dans le deuxième sous-sol du parking, l’a mis en place et blanchi uniformément avec du plâtre ;

– les papiers imprégnés de sel ou de citron de Jean-Pierre Bertrand, que le soleil « révèle » lentement ;

– la « fontaine » de Pascal Convert dérivée d’un motif décoratif emprunté à une villa de la fin du XIXe siècle ;

– l’installation de Braco Dimitrijevi? où, dans une pièce close maculée de taches dorées et accessible au regard par un œilleton, des paons se promènent au milieu de bustes de Beethoven sur des socles fixés au sol ou au plafond ;

– la structure pyramidale faite de verre dont le pouvoir de réflexion se modifie en fonction de la lumière installée par Dan Graham sur le bassin des poissons rouges à l’entrée de l’école ;

– le « cabinet de dessins » de Maria Nordman faisant suite à une série d’entretiens souhaités par elle avec des personnalités diverses sur le site de Nice et préfigurant un livre à venir.

– douze variations par Claude Rutault de sa proposition de base : “toile tendue sur châssis peinte de la même couleur que le mur .. ” dans les douze studios d’hébergement

– une installation en silence et lumière de Sarkis en lieu et place de la scène du théâtre

–   le panneau que Niele Toroni avait, pour une exposition présentée à la Villa au printemps 87, recouvert d’empreintes et qui occultait des fenêtres des salles d’exposition; il est replacé dans le hall selon la proposition de l’artiste; en attendant une nouvelle intervention en juillet;

–   les lignes brisées peintes par Felice Varini à différents points des terrasses qui s’ordonnent en cercles à partir d’un point de vue déterminé

–   la procession au sol de Michel Veriux à la fois sculpture lumineuse et éclairage fonctionnel du hall d’entrée;

–   la “colonne-arbre” de Jacques Vieille, ajustée dans une cage, marquant la plus grande trouée verticale du bâtiment.

Dans les galeries du “musée” par contre se visitent les travaux de Stephen Antonakos, Ben, BP, Stanley Brouwn, cercle Ramo Nash, Michael Corris, Peter Downsbrough, Jochen Gerz, Haralampi Oroschakoff, Jean-César Suchorski, souvenirs des épisodes précédents ou projets à venir.

À “Pas à côté pas n’importe où” ( quatrième partie) s’ajoute les noms des artistes déjà cités, ceux de John . M. Armleder, Michel Aubry, Robert Barry, Olivier Blanckart, Luc Deleu, Hubert Duprat, Bernard Frize, IFP, Bertrand Lavier, Ange

Leccia, Eric Maillet, Giulio Paolini, Présence Panchounette, Jean-Luc Vilmouth

Dès à présent nous sommes donc en mesure de dire qu’au moins 40 artistes seront représentés cet été à la Villa par leurs œuvres ou leurs projets.

Alors, à très bientôt pour de nouvelles informations !

Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin