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26.06.05 – 9.10.05

Ingrid Maria Sinibaldi

Ingrid Maria Sinibaldi

Commissariat : Laurence Gateau

La Villa Arson présente, du 26 juin au 9 octobre 2005, trois expositions personnelles : Fabrice Hyber, Ingrid Maria Sinibaldi, ancienne étudiante à la Villa Arson et Stephen Wilks dont le projet est coproduit par le Frac Paca et l’association Art’cessible.

Vanité. Ingrid Maria Sinibaldi présente une œuvre monumentale. D’un côté, ce projet ambigu dénonce la fragilité de l’existence mais de l’autre, il se laisse admirer, jouant de cette vanité qu’il semble dénoncer. Quatre-vingt-quatre personnages composent un cortège funéraire. Ils mesurent 1m70, taille de l’artiste. En rang serré, telle une armée de morts-vivants, enlisés dans le sol, ils accompagnent un sarcophage au pied duquel sont posées des chaussures. Vanité. Refus de mourir, désir d’accéder à la postérité. Sur les cimaises, d’immenses bois découpés et peints rejouent des scènes classiques de la peinture religieuse. Jésus est une femme, c’est la figure de l’artiste. Elle mange seule son dernier repas ; elle est crucifiée la tête à l’envers. Vanité. Dans ses sujets, Ingrid Maria Sinibaldi se réfère aux peintures de Bruegel, Holbein, Ensor ou encore Malevitch. Formellement, à partir d’un matériau unique, le contreplaqué, elle crée aussi bien des volumes purs, des sculptures peintes ou encore des tableaux-reliefs qui semblent défier les lois de la pesanteur.

Elle est née en 1975 à Nice où elle vit. Elle a étudié à la Villa Arson de 1996 à 2001.

Ces expositions ont reçu le soutien de la Délégation aux arts plastiques, de la Drac Paca (Ministère de la Culture et de la Communication), du Conseil général des Alpes-Maritimes, du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Ville de Nice.

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