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 Jacques Tati

PlayTime © DR Les Films de Mon Oncle

Projection à la Cinémathèque de Nice
Samedi 26 mars : 18h

Playtime de Jacques Tati
1967, France/Italie, 2h35, DCP

Avec Jacques Tati, Barbara Dennek, Rita Maiden, France Rumilly

Barbara, une jeune américaine, arrive à Orly avec un groupe de touristes pour visiter Paris. Au cours de son séjour, elle croisera à plusieurs reprises le chemin de M. Hulot, un homme lunaire et  fantasque. 

L’atelier de programmation de la Villa Arson :
La maison, le monde, les habitants – 1 ère partie

Les étudiants de la Villa Arson investissent la Cinémathèque de Nice avec la programmation d’une série de films autour du thème “Réinvestir le cinéma pour habiter le monde “. Au programme en mars : Dodes’ka-den, un poème cinématographique signé Akira Kurosawa ; le kafkaïen (et hilarant!) Playtime de Jacques Tati et Cadet d’eau douce, le grand classique bondissant de Charles Reisner et Buster Keaton.

Dans les années 80, dans ses notes publiées dans « L’exercice a été profitable, Monsieur. » Serge Daney écrit : « Le cinéma n’est plus la fenêtre privilégiée sur « comment vivre ensemble » mais il sauve ce qui lui reste de peau à établir si le monde – ce que nous en avons fait – est habitable ». Cette programmation propose de montrer comment les cinéastes traduisent les tentatives d’adaptation et les dispositifs que les habitants ont mis en place face aux bouleversements du monde. Vivre ensemble ou vivre parmi les autres ? Les salles de cinéma contribuent à faire des films une expérience collective. Montrant la vie par une multitude d’expérimentations et de points de vue, les films, au-delà de la simple représentation, évoluent en interdépendance avec le monde. Les modes de diffusion multiples et rendus accessibles au plus grand nombre, ont sensiblement transformé le cinéma en expérience individuelle. La demande évolue en faveur du divertissement rapide et efficace, les images se transforment et la perception des spectateurs aussi. Le sens commun et les questionnements sur le vivre-ensemble ne sont plus si inhérents au cinéma. Des cinéastes poursuivent, malgré tout, ces réflexions et continuent d’habiter le monde avec leurs films. Jeanne Apergis & Morgane Manilève, étudiantes à la Villa Arson.