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otar iosseliani

Avril © DR Georgian-Film, Gruziya Film, Qartuli Pilmi

Avril, Otar Iosseliani
Géorgie (URSS), 1961

Avec : Tatyana Chanturia, Gia Chiraqadze, Akakiy Chikvaidze.

Un jeune couple s’installe dans un appartement neuf et vide dans lequel eau, gaz et électricité sont commandés par la simple expression de leur amour. Mais une partie de leur voisinage, obnubilé par un frénétique besoin de possession, finit par les convaincre de la nécessité de s’équiper en biens mobiliers et électroménagers.

L’atelier de programmation
La maison, le monde, les habitants – 2e partie

Les étudiants de la Villa Arson investissent la Cinémathèque de Nice avec la programmation d’une série de films autour du thème “Réinvestir le cinéma pour habiter le monde”.

Au programme en avril : Ten, d’Abbas Kiarostami, Répétition d’orchestre de Federico Fellini, ou encore Avril d’ Otar Iosseliani. 

Dans les années 80, dans ses notes publiées dans « L’exercice a été profitable, Monsieur. » Serge Daney écrit : « Le cinéma n’est plus la fenêtre privilégiée sur « comment vivre ensemble » mais il sauve ce qui lui reste de peau à établir si le monde – ce que nous en avons fait – est habitable ». Cette programmation propose de montrer comment les cinéastes traduisent les tentatives d’adaptation et les dispositifs que les habitants ont mis en place face aux bouleversements du monde. Vivre ensemble ou vivre parmi les autres ? Les salles de cinéma contribuent à faire des films une expérience collective. Montrant la vie par une multitude d’expérimentations et de points de vue, les films, au-delà de la simple représentation, évoluent en interdépendance avec le monde. Les modes de diffusion multiples et rendus accessibles au plus grand nombre, ont sensiblement transformé le cinéma en expérience individuelle. La demande évolue en faveur du divertissement rapide et efficace, les images se transforment et la perception des spectateurs aussi. Le sens commun et les questionnements sur le vivre-ensemble ne sont plus si inhérents au cinéma. Des cinéastes poursuivent, malgré tout, ces réflexions et continuent d’habiter le monde avec leurs films. 
Jeanne Apergis & Morgane Manilève, étudiantes à la Villa Arson.



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