Skip to content

Lauréats du prix SAM 2023

Sarah Illouz et Marius Escande, crédits : Sébastien Delvaux

Créé en 2022 par la fondation SAM Art Projects, le prix SAM Villa Arson vise à récompenser un ou une artiste fraîchement diplômé·e de la Villa Arson par un prix annuel de 5 000 euros sous la forme d’une acquisition d’œuvre. Cette année, Sandra Hegedüs, présidente de la Villa Arson, fondatrice de SAM Art Projects était accompagnée par les membres du jury :

Colette Barbier, ancienne directrice de la Fondation Ricard et actuelle présidente de la Fondation La Source Garouste
Gaël Charbau, directeur artistique et commissaire d’exposition
Emmanuelle de l’Ecotais, chargée de la collection photographique du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
Dirk Snauwaert, directeur du Wiels, Bruxelles

Le prix a été décerné au duo d’artistes Sarah Illouz et Marius Escande.

Sarah est diplômée de la Villa Arson (Nice), et Marius de l’Erg (Bruxelles) en 2022. Leur duo d’artistes est né en 2021. Ils vivent et travaillent à Bruxelles. Leur pratique explore la sculpture, l’installation, l’art textile et les arts numériques. Ils conçoivent des dispositifs, des façons de vivre, de se connecter et de penser ensemble, d’habiter et d’apprendre avec les autres et de manière locale. Ils explorent des techniques ancestrales, leurs évolutions et leur histoire. Leurs médiums principaux sont la laine de mouton, le bois et le streaming, via l’utilisation de technologies open-source.

Ils travaillent dans une certaine économie de moyens. A l’inverse d’une chaîne de
production, ils construisent une généalogie d’objets ayant des liens de parenté de fond et de forme. Leurs œuvres sont des repères spatio-temporels et émotionnels qui connectent des personnes et/ou des lieux : les techniques et les formes utilisées varient en fonction du contexte et de l’époque à laquelle elles font écho. Les matériaux sont travaillés dans leur entièreté. Les chutes de l’œuvre précédente sont les matières premières de la suivante. Un détail peut devenir le théâtre d’une nouvelle installation. Ils considèrent leurs recherches et leur pratique comme faisant partie de ce qu’ils appellent une blockchain plus qu’humaine, de technologies, de production/création : les personnes, les moutons, les mythes constituent un écosystème créatif qui produit leurs œuvres.

En savoir plus