19.12.92 – 17.01.93
Les mystères de l'auberge espagnole
Avec: Hubert Alfonsi, Ghada Amer, Dominique Angel, Vassili Balatsos, Richard Bellon, Véronique S. Bernard, Dike Blaire, Jean-Luc Blanc, Michel Blazy, Olivia Boudet, Jean Brasille, Martin Caminiti, Denis Castellas, Guy Champailler, Élie Cristiani, Fabienne Colomberon, Jean-Jacques Condom, Johan Creten, Jean-Robert Cuttaïa, Noël Dolla, Nathalie David, Dominique Figarella, Patrick des Gachons, Dominique Gonzalez-Foerster, Philippe Gronon, Gottfried Honegger, Michel Houssin, Axel Huber, Manuel Ismora, Bernard Joïsten, Pierre Joseph, Pascal Josse, Jérôme Joy, Art Keller, Tina Ketara, Alain Kirili, Julije Knifer, Thomas Kohl, Denis de Lapparent, Ludovic Lignon, Ariane Lopez-Huici, Stéphane Magnin, Florence Martel, Geneviève Martin, Timmy Mason, Philippe Mayaux, Ulrich Meister, Elisabeth Mercier, Marie-Ève Mestre, Charles-Henri Monvert, François Moulignat, Harald F. Müller, Massimo Nannucci, Maurizio Nannucci, Laurent Olivès, Henri Olivier, Bernard Pagès, Philippe Parreno, Marc Pasek, Philippe Perrin, Anne Pesce, Jean-Marc Pharisien, Pascal Pinaud, Georg Polke, Philippe Ramette, Gerwald Rockenschaub, Michel Rossigneux, Narmine Sadeg, Clara Saner, Adrian Schiess, Stéphane Schlier, Stephen Schofield, Frieda Schumann, Gaby Senn, Gérard Serée, Michou Strauch-Barelli, Gérald Thupinier, Goran Trbuljak, Martin Tupper, Xavier Veilhan, David Vincent, Hans Weigand, Franz West, Moo Chew Wong
Commissariat : Christian Bernard
Se refusant à jouer le jeu décidément convenu et trop souvent artificiel de l’exposition à concept ou du group show, Les mystères de l’auberge espagnole procède délibérément, comme son titre l’indique, d’un désir convivial, celui de regrouper dans un même accrochage les travaux de tous ceux qui ont fréquenté la Villa au cours de cette année 1992 : exposants, boursiers, résidents, enseignants, anciens étudiants et amis de la Villa Arson.
Résidence d’art, centre d’art et école d’art, la Villa Arson est faite de ces trois entités complémentaires aux programmes différenciés. C’est donc un lieu vivant où, par la force des choses des individus se croisent dans le champ de l’art vivant, de façon imprévisible. De cette réalité, de cette diversité, témoigne l’accrochage de ces quatre-vingt-douze artistes qui acceptent de voir se côtoyer là les écarts de leurs pratiques et de leurs points de vue, de leurs sensibilités et de leurs objectifs.
Voici l’occasion – une fois n’est pas coutume – d’échapper un moment aux discours normatifs, de ménager un point d’orgue dans les idéologies et les dogmes, pour témoigner, par-delà les différences, l’anonymat ou la célébrité, que nous savons pouvoir être ensemble et que l’art contemporain continue à être le champ de tous les possibles.