13.04.14 – 9.06.14
des récits ordinaires
Avec: Grégory Castéra, Yaël Kreplak, Franck Leibovici
Commissariat : Grégory Castéra, Yaël Kreplak, Franck Leibovici
Vous êtes attablé-e avec des amis, dans un bar. Vous discutez d’une, ou de plusieurs œuvres.
Vous êtes-vous déjà demandé si cette conversation participait de la vie publique de l’œuvre en question ? Si on limitait la durée de vie d’une œuvre aux horaires d’ouverture de ses expositions, combien elle serait réduite ! Mais prenez en compte tous les moments où elle est racontée, discutée, mise en relation avec d’autres…
Les conversations, informelles, ordinaires, sont le véhicule qui permet à une œuvre de traverser les âges. Elles sont un des lieux où les œuvres se transmettent, se refont, existent. Les œuvres ont des modes d’existence multiples, et selon les modes, des propriétés, des comportements différents. S’est-on jamais demandé quelles propriétés les œuvres avaient dans une conversation ? Certainement pas les mêmes que dans les livres ou dans le face-à face physique. Et si, dans une conversation, ce n’était plus nous qui parlions au sujet d’une œuvre, mais l’œuvre elle-même qui se mettait en action ? des récits ordinaires voudrait explorer cette hypothèse : partir à la recherche de ces propriétés.
des récits ordinaires est une exposition-training qui invite à se fabriquer une nouvelle oreille.
Pour que, dès le lendemain, dans un bar, attablé-e avec quelques amis, et discutant d’une œuvre, ou de plusieurs, vous puissiez détecter une présence : « dans cette conversation, une œuvre est en train de s’activer »…
Avec (par ordre d’apparition) les oeuvres de Ilana Salama Ortar, Stéphane Bérard, Christopher d’Arcangelo, Louise Bourgeois, Jana Sterbak, News Syndicate Company, Robert Rauschenberg, Marcel Duchamp, Franz Erhard Walther, Aurélien Froment, Yves Klein, le Château de Versailles, Daniel Buren et Pierre Huyghe.
Portées par : Jean-Pierre Cometti, Stéphane Bérard, Pierre Bal-Blanc, Isabelle Alfonsi, Patrick Bernier et Olive Martin, Kobe Matthys pour Agence, Aurélien Mole, Ghislain Mollet-Viéville, Jocelyn Wolff, Claire Le Restif, Benoît Dagron et Sandra Terdjman.
Une édition de 14 livrets, constituée de 12 transcriptions, d’essais des trois auteurs, et d’un cahier de coloriage, est publiée simultanément à l’exposition. (éd. Les presses du réel – Collection Villa Arson).
Troisième étape d’une enquête sur les écologies de l’art , des récits ordinaires fait ainsi suite à nos secrets en alcôves (Centre Pompidou, 2009) et (des formes de vie) – une écologie des pratiques artistiques (Laboratoires d’Aubervilliers, 2011-2012) – (www.desformesdevie.org).
À l’instar des séquences précédentes, des récits ordinaires n’expose pas seulement 12 œuvres, elle met en lumière des fonctionnements. En cela, l’exposition se voudrait un miroir permettant de voir toutes les oeuvres d’art dans leur fonctionnement oral.
L’exposition des récits ordinaires reçoit le soutien de la FNAGP (Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques).
Grégory Castéra a bénéficié d’une résidence à la Villa Arson avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, et de la bourse de recherche Hors les Murs de l’Institut Français.
Remerciements
Remerciements : CREDAC, Kadist Art Fondation, Mathilde Villeneuve, ainsi que Agence, Isabelle Alfonsi, Pierre Bal-Blanc, Stéphane Bérard, Patrick Bernier et Olive Martin, Jean-Pierre Cometti, Benoît Dagron, Claire Le Restif, Aurélien Mole, Ghislain Mollet-Viéville, Sandra Terdjman, Jocelyn Wolff, ainsi que Séverine Bascouert, Anne-Laure Blusseau, Emanuele Carcano, Julien Claparède, Florent Delval, Martin Högström & châteaux, Chloé Mondémé, Jean-Louis Norscq, Pulsio, Olivier Quintyn, les Tirages-rapides.