Ce catalogue est publié suite à l’exposition de Stéphane Steiner dans la Galerie de l’École (14-30 mai 1993) sous une forme fragmentée qui fait écho à l’éclatement de la pratique de cet ancien étudiant de la Villa Arson. Pour rentrer dans cet univers hétérogène, chaque page propose six cadres composés de vues d’installation en atelier ou prises lors de l’exposition dans la Galerie de l’École, de reproductions de dessins, de cut-up poétiques réalisés à partir d’un texte critique de Catherine Macchi et de cases vides, hypothèses d’un travail en devenir. À cet état de morcellement, s’ajoute le parti pris des vues photographiques de maquettes, prises en plongée ou à même le sol, qui jouent avec les proportions de ces représentations de sites industriels à l’abandon redoublant ainsi le sentiment de perte spatio-temporelle.