Cette édition d’accompagnement de l’exposition Entrée libre mais non obligatoire de Noël Dolla(30 juin – 21 octobre 2013)  a été conçue par le service des publics de la Villa Arson selon l’idée de rendre compte de la parole directe des acteurs de ce projet : Noël Dolla, bien sûr,  ainsi que ceux qui ont apporté leur complicité artistique et technique en acceptant son invitation.

“À tous les artistes que j’ai invités, j’ai précisé deux choses, que l’entrée serait libre mais non obligatoire, le titre résume pas mal de choses, et que la question du politique traverserait toute l’exposition, y compris la façon de la construire. Par exemple aujourd’hui, je ne peux pas vous dire, à deux mois de l’exposition, ce qu’elle sera. Je sais presque rien, rien de rien comme dirait l’autre. Je sais rien de ce que je ne veux pas savoir c’est-à-dire tout ce qui verrouille, tout ce qui va m’empêcher de rêver jusqu’au dernier moment alors c’est vrai que ça rend la vie difficile à tout le monde. C’est un parti pris. Je n’ai pas de plan des salles, pas de 3D, rien. C’est un peu un truc à l’ancienne. C’est un joyeux bordel. Cette idée et celle du méandre sont importantes pour l’exposition. Les gens vont avoir à se promener dans le dédale de la Villa Arson, s’y perdre, y rencontrer des objets, y rencontrer des gens et des oeuvres. D’une manière apparemment désorganisée, mais que je suis en train d’inventer.” ND