Natacha Lesueur
Cet ouvrage est publié suite à l’exposition personnelle de Natacha Lesueur à la Villa Arson (11 mai – 7 juillet 1996). “Le corps, c’était de la chair ; c’était ce qui, au tribunal du modernisme, jamais ne ment. La chair (et a fortiori nue), comme support, se voulait la garantie même de l’infalsifiable. Aujourd’hui, cette question ne présente plus beaucoup d’intérêt, sinon en tant que falsification d’elle-même (bien que certains doutent qu’elle fût jamais authentique…). Je ne me demande pas pourquoi ? Non. Simplement, son crédit est épuisé. Natacha Lesueur ne veut donc pas avoir de compte à rendre à la pathétique postérité de l’authentique. À aucun moment ses images photographiques ne revendiquent le “ça-a-été” barthésien qui prétend prendre la réalité par les sentiments et la tenir par la peau du dos. Au contraire : si ce sont les corps et ses sous-ensembles fantasmés que l’on retrouve mis en scène avec constance désarmante, ils ne le sont jamais en tant que métonymie d’un sujet. Ils ne mendient pas plus de compassion que n’en mendierait la crème qu’on vient de fouetter.” Maxime Matray
Année | 1996 |
Textes et contributions | Maxime Matray et Natacha Lesueur |
Directeur·ice de Publication | Michel Bourel |
Editeur | Villa Arson, Nice - Galerie Evelyne Canus, La Colle-sur-Loup |
Design graphique | Patrick Aubouin |
Partenaires | Ministère de la Culture et de la Communication |
Langues | Français |
Dimensions | 21,5 x 26,5 cm |
Reliure | Souple |
Pages | 8 |
ISBN | 2-905075-83-X |