Le catalogue, prolongement de quatre expositions, dont une à la Villa Arson (12 juillet – 24 Septembre 1989), revient sur les différents projets proposés par Hubert Duprat, principalement ses installations in situ. L’iconographie de cet ouvrage très dense documente, en outre, des travaux de sculpture et de photographie réalisés à l’occasion d’autres expositions. La publication comporte trois textes critiques dans lesquels Christian Besson aborde la notion de merveilleux, notamment dans les précieux étuis construits par des larves aquatiques de trichoptères, tandis que Catherine Perret analyse la projection de l’espace symbolique de l’atelier dans plusieurs constructions de Duprat, quant à Jean-Marc Poinsot, il met en parallèle l’usage de la perspective et de la marqueterie dans les installations de l’artiste pour distinguer deux situations dans lesquelles le corps du regardeur voit l’image se fabriquer sous ses yeux ou, inversement, se trouve dans l’incapacité de recomposer cette dernière.