Cet ouvrage est publié suite à l’exposition personnelle de Didier Marcel à la Villa Arson (16 janvier 1999 – 14 mars 1999) et en co-édition avec  le Centre d’Art Contemporain de Vassivière, le Domaine de Kerguéhénnec (Bignan), la Chapelle Saint-Jacques (Saint-Gaudens), les Abattoirs (Toulouse) et l’Abbaye Saint-André Centre d’Art Contemporain (Meymac). 

“Pourquoi ne pas admettre tout d’abord, simplement, que l’œuvre de Didier Marcel n’a rien de précis à nous dire et encore moins à nous expliquer ? Nul commentaire en effet dans ces petites formes aux allures d’habitations (un igloo, une baraque de jardin, une villa avec piscine) : rien qui ne bavarde entre ces fruits et légumes présentés de curieuse façon (tomates, citrouilles, citrons); ni citation ni référence directe; rien de frontal en tous cas, aucun message, pas de constat et encore moins de commentaires : cette œuvre est muette. C’est ailleurs que dans le palabre qu’elle prend épaisseur- entre autres dans la répétition de modèles qu’on dirait obsessionnels et programmatiques, ressassant sans cesse. On sait que l’œuvre de Robert Gober est indexée sur un ensemble de dessins qu’il fit étant jeune et qu’il décline jusqu’à ce jour, y puisant comme en un lexique originel : Didier Marcel n’est pas loin de ce modèle – le lexique nous est simplement épargné, et le présent l’augmente parfois, sans limite.” Eric Troncy