Alain Kirili
C’est à la suite de l’été 1991, au cours duquel Alain Kirili investit deux ateliers à la Villa Arson, qu’est organisée l’exposition de ses 47 sculptures dans la Galerie Carrée (22 février – 29 mars 1992). Dans le catalogue, l’artiste décrit la création de ces pièces en insistant, notamment, sur l’influence conjointe d’un concert de Miles Davis aux Arènes de Cimiez et des « femmes en ciment » de Picasso au Château d’Antibes. Les œuvres produites par Kirili reposent toutes sur un socle en bois de forme pyramidale d’inspiration nettement brancusienne, mais elles se divisent en deux groupes opposés avec, d’un côté, les sculptures en terre de Biot et Vallauris et, de l’autre, celles en marbre de Carrare. Les textes critiques de Christian Bernard et d’Hubert Charbit mettent l’accent sur la dimension antagoniste des gestes et des formes qui composent ces deux séries de travaux, entre modelage et taille, situant le travail de Kirili entre incarnation et spiritualité.
Année | 1992 |
Textes et contributions | Hubert Charbit, Alain Kirili, Christian Bernard |
Directeur·ice de Publication | Christian Bernard |
Editeur | Villa Arson, Nice |
Design graphique | Patrick Aubouin |
Partenaires | Centre National des Arts Plastiques - Ministère de l'Education Nationale et de la Culture |
Langues | Français |
Dimensions | 21,5 x 26,5 cm |
Reliure | Souple |
Pages | 16 |
ISBN | 2-905075-45-7 |