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Une biodiversité préservée

© Jean-Christophe Lett / Villa Arson Nice

Dès 2004, la Villa Arson s’est engagée dans une démarche de transition écologique amorcée par une première étape majeure : l’abandon de l’utilisation du glyphosate dans les jardins. Impulsée par Patrice Lorho, responsable des jardins de la Villa Arson, cette dynamique s’est poursuivie avec l’arrêt, dès 2009, des insecticides chimiques — soit huit ans avant l’entrée en vigueur de la loi Labbé, qui impose depuis 2017 aux collectivités de recourir à des alternatives aux pesticides de synthèse dans l’entretien des espaces verts. Dans cette logique, tous les désherbants chimiques ont également été bannis dans les années qui ont suivi.

Dans le même temps, la surface de gazon a été réduite pour laisser la place à des végétaux adaptés au climat méditerranéen. Ces nouveaux massifs sont inspirés des préceptes du paysagiste Gilles Clément ainsi que des idées de conseils d’Olivier Filippi spécialiste des “jardins secs”. Les surfaces toujours engazonnées font également l’objet de tests consistant à introduire des espèces végétales moins exigeantes en eau et qui permettent de favoriser la biodiversité.

Depuis une dizaine d’années, la transition écologique des jardins s’est intensifiée. Des composteurs ont été mis à disposition des usagers de l’établissement, avec pour objectif d’en doubler le nombre à court terme. Un inventaire exhaustif de la flore et la faune est également prévu, afin de mieux connaître et valoriser la richesse de la biodiversité souvent discrète des jardins, et de sensibiliser les usagers et visiteurs à leur rôle. Dans un quartier qui s’est fortement densifié au fil des années, la Villa Arson et ses jardins constituent un biotope particulier et sont devenus un véritable poumon vert pour la ville et ses habitants.